Wet palette

Aujourd’hui, pour inaugurer cette section matériel, je vais vous parler de palette humide ou wet palette, la technique et retour d’expérience. 

Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, vous prenez un récipient destiné à accueillir un fond d’eau. La formule peu couteuse est un Tupperware ou équivalent qui ferme hermétiquement, sa vous évitera de renverser. Dans ce récipient, vous placez une couche d’un élément absorbant, du papier essuie tout ou un tissu éponge. Sur cet élément, vous posez une feuille de papier sulfurisé, genre papier cuisson au four. Vous remplissez le récipient d’un fond d’eau, il ne doit pas y en avoir sur le papier sulfurisé mais bien en dessous. Par capillarité, l’eau imprégné dans le tissu ou l’essuie tout, va remonter jusqu’en surface du papier sulfurisé et permettre alors de diluer vos peintures acryliques et mélanges que vous aurez réalisés sur ce même papier, mais de manière contrôlée et durable. 

Un avantage de ce système c’est que vous allez conserver vos peintures bien plus longtemps que sur une palette de peintre normale. Elles resteront utilisables durant des jours. Vos mélanges ne sécheront pas , là ou avec une palette traditionnelle, ils seront secs quelques minutes plus tard. Vous aurez donc moins de gaspillage !

Voici la mienne, il s’agît du modèle Everlasting Wet Palette, vendu par Redgrass.

J’ai pris la taille « Studio XL », mais pour un peintre amateur comme moi, je ne trouve pas que ce soit le plus judicieux. La taille de l’espace de travail doit être suffisament grande pour pouvoir la disposer comme vous le souhaitez. Vous l’aurez compris, j’ai un petit espace de travail, j’aurai du me limiter à la taille « Painter ». En fait, je préférai la couleur bleue et c’est la seule chose qui a motivé mon choix ! 

Les plus de cette palette sont  :

la qualité de finition par rapport à d’autres. On a une belle finition dans un plastique robuste, les deux cotés de la boîte sont prévus pour devenir une palette.  Il y a un joint entre les deux parties qui en assure l’herméticité. Le mousse qu’ils fournissent pour être l’élément qui va contenir et diffuser l’eau, est vraiment d’une très bonne qualité et ne moisit pas. C’est important car des tissus éponges couverts de tâches vert de gris et qui sentent l’humidité et le renfermé, ce n’est pas agréable du tout ou alors il faut en changer souvent.

J’utilise la palette depuis plusieurs mois et le mousse est toujours comme neuf. Il ne sent pas et ne présente aucune tâche. 

Le petit bémol selon moi est la qualité du papier hydratant, j’ai l’impression que le papier cuisson des gâteaux de ma femme est plus résistant et permet une dilution plus facile à gérer. Le papier de Redgrass fonctionne très bien mais si vous disposez plusieurs fois une couleur à un même endroit, par soucis d’économie du papier, au bout d’un moment, il a tendance à s’effilocher et à se percer. Ce n’est pas grave en soi mais je n’ai jamais eu ce phénomène avec du papier sulfurisé acheté dans n’importe quel commerce. 

Conclusion : si vous hésitez, la palette humide est très utile lorsque l’on fait de la peinture acrylique, elle apporte un confort de peinture, permet d’employer plus de techniques, évite de gaspiller la couleur et permet de conserver des mélanges longtemps.

Le tupperwaere est simple, facile à mettre en place et peu onéreux si vous voulez essayer.

La palette de Redgrass représente un petit investissement mais je trouve qu’elle les vaut largement. ils fournissent de base un élastique pour assurer la fermeture de la boîte, deux mousses, 50 recharges de papiers et un accessoire  » Wavy » pour les encres etc… Elle est transportable, pensez juste à ne pas avoir de couleur, sur le papier hydratant, lors du transport, sinon il y en aura partout !

Personnellement, je l’ai essayée et je l’ai adoptée !

Un commentaire :

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